Peut-être avez-vous des enfants en âge de vous poser des questions sur les 5 axiomes d’Euclide, qu’ils apprennent en cours de mathématiques.  Avec la montée en puissance de la démarche RSE dans la stratégie et la gouvernance des entreprises, il est opportun, comme en mathématiques, de se rappeler quelques vérités premières à ne pas négliger pour faire de sa démarche RSE une réalité.

Axiome mon bel axiome dis-moi qui est le plus vrai

Dans le domaine des mathématiques, le mot axiome désignait à l’origine une proposition qui est évidente en soi selon la tradition mathématique des Éléments d’Euclide, et désigne à présent, une vérité indémontrable qui doit être admise.  Pour ne citer que les plus connus : « De tout point à tout autre point on peut tracer une ligne droite » ou « Toute droite finie peut être prolongée indéfiniment et continûment ».

Les plus grands mathématiciens ont dû identifier des axiomes afin de les utiliser dans leur démonstration sans avoir à démontrer l’évidence (oui, oui, cela donne le tournis).

Il en est de même pour la RSE.

Les attitudes les plus évidentes pour œuvrer dans le sens du développement durable ne le sont malheureusement pas pour tous. Aussi, nous sommes nous penchés sur une liste d’axiomes dédiés à la RSE, qu’il conviendra évidement de compléter à votre guise.

« Faire de la compensation carbone n’a jamais fait cesser mes émissions de carbone ! »

En effet, il arrive souvent que les entreprises pensent se mettre « au vert » simplement en pratiquant la compensation carbone. Certes la pratique est louable et permet de « compenser » des émissions qui restent tout de même bien réels. La meilleure façon de ne pas polluer (et donc de ne pas avoir à compenser) reste encore d’émettre le moins de carbone possible. A savoir mettre en place des actions pour réduire ses émissions carbone 😊

« Un objet biodégradable jeté par terre ne disparait pas comme par enchantement ».

Et non ! Mary Poppins ne fait pas de RSE ! Même si vous décidez d’utiliser des objets biodégradables ou que vous vous mettez à produire de façon plus verte, n’oubliez pas qu’un objet biodégradable ne se transforme pas en citrouille à minuit. Les bons gestes restent de mise.

« Ce n’est pas parce que je calcule mon Bilan GES que j’émets moins de carbone »

Calculer son bilan GES sans mettre en place de plan d’actions revient un peu à se peser sans entamer de régime… Le bilan carbone est un outil de mesure qui permet aux entreprises d’évaluer leur politique Carbone. Indispensable pour mettre en place une politique (on ne peut pas mesurer ce que l’on ne connaît pas), il ne saurait être une fin en soit. L’organisation ne doit pas s’arrêter à cela. Une fois le bilan GES calculé, il faut passer à l’étape d’après qui consiste à agir pour réduire ses émissions de carbone puis le calculer à nouveau régulièrement pour mesurer les progrès réalisés.

« Ma démarche RSE ne se limite pas au volet écologique du développement durable »

Combien de dirigeants pensent « faire de la RSE » en triant leurs déchets et en achetant des voitures électriques ? Excellente initiative mais encore trop limitée. Rappelons-nous que la force d’une politique RSE repose sur sa cohérence sur les trois volets : écologique, social et économique. La parité hommes/femmes, les relations équitables avec les fournisseurs et les parties prenantes, l’inclusion des travailleurs handicapés, la multiculturalité, e de nombreuses autres actions définissent également l’aspect social souvent négligé dans la RSE. Si vous décidez de faire fabriquer vos pantalons avec du coton bio pour limiter l’impact sur l’environnement, évitez de les faire fabriquer par des enfants de 10 ans à l’autre bout de la terre…

« Collecter mes indicateurs RSE et générer mon reporting extra-financier ne rend pas mon entreprise plus durable ».

Encore une fois mesurer c’est bien, agir c’est mieux. Mettre en œuvre le reporting extra financier est un point clé d’une politique RSE volontaire – et parfois une obligation réglementaire – mais ce n’est que le début ! Cela ne va pas mettre en place les actions RSE à votre place.

«  La green économie n’est pas un buzz word ou une démarche marketing ».

Ne nous abaissons pas à faire un amalgame avec le greenwashing ! Ce n’est pas parce que certains ont eu envie de « laver plus vert » que nous devons jeter le bébé avec l’eau du bain. L’économie verte est bel et bien une réalité et surtout une formidable opportunité pour de nouveaux emplois, pour une meilleure compétitivité de nos entreprises, pour le développement de filières industrielles et de services. La RSE trouve son ancrage dans la réalité des entreprises et impacte jusqu’à leurs modèles économiques. Donc non, ce n’est pas juste un buzz word…

« L’économie circulaire ne se restreint pas au traitement des déchets »

Qui pense économie circulaire l’associe généralement au traitement des déchets. Or le concept d’économie circulaire couvre toute la vie des produits, de la conception (éco-conception), la production, l’utilisation, à la fin de vie. Son objectif est davantage de réduire l’utilisation de matières premières et d’énergie. En matière de déchets, la règle des 3R est de rigueur : Réduire-Réutiliser-Recycler avec un objectif de prévention de la production des déchets pour nous amener à réfléchir sur notre attitude et produire de moins en moins de déchets.

« La réussite de la démarche RSE est garantie par l’engagement du dirigeant »

« Donner l’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est le seul moyen, » aurait dit Albert Einstein. Une jolie citation qui s’applique parfaitement à la RSE. Si la direction n’est pas partie prenante dans la démarche et s’il n’y a pas de « sponsoring » de leur part, il devient compliqué de déployer au sein d’une organisation une politique RSE crédible et impliquante… Les projets que nous gérons avec les solutions Izypeo en sont la preuve : chaque succès est celui d’un ou une manager ou d’un(e) dirigeant(e) qui a su emmener ses équipes avec lui ou elle.

« Penser fort à sa démarche RSE ne met pas en place votre plan d’actions »

Si seulement… La force de l’intention ne peut être négligée mais il faut passer de la tête aux jambes. Pour cela il est important de se doter des bonnes expertises et des bons outils pour l’intention se transforme en actions, concrètes, palpables, traçables et valorisées.

« Ce n’est pas parce que c’est stratégique que la gestion de la démarche RSE doit être longue, complexe et risquée. »

Souvent, sous prétexte qu’un projet est stratégique, nous sommes prêts à le mettre en œuvre dans les conditions complexes. Or intrinsèquement, important ne doit pas forcément rimer « n’importe comment… » . Équipez-vous avec une solution digitale RSE qui tient la route et qui vous apportera une solution pour digitaliser, sécuriser et simplifier votre démarche RSE et mettre en œuvre vos actions !

Et vous quel est votre Axiome de développement durable ?